Nous voilà de nouveau réunis autour de Thomas d’Ansembourg pour nous relier à nos rêves
En cette fin du mois de juin 2024 nous voilà de retour à Assenois pour notre dernière semaine, autour du thème de l’envol, le déploiement de nos ailes et élans respectifs pour incarner et diffuser la CNV.
Nous débutons la semaine avec Christian Junod et son épouse Anne Chantal, en explorant les principes sources. Nous prenons conscience de l’importance d’identifier dans un projet la personne qui en a eu l’idée et qui a pris le risque de faire le premier pas pour le concrétiser. Cette personne, qui n’assure pas nécessairement la conduite opérationnelle du projet, a néanmoins une vision claire et intuitive de son développement et perçoit clairement les prochains pas à faire. Je perçois avec une grande clarté l’intérêt d’assurer, dans tout projet, la fluidité de ce dialogue entre intériorité et matérialité, et je sens que je pourrais en être le facilitateur.
Nous abordons ensuite la relation à l’argent. Pour mieux débusquer les jugements et croyances limitantes dont nous sommes porteurs autour de ce sujet tabou. Si je me considère comme une personne généreuse, puis-je me connecter à la part opposée en moi, ma part radine ? La débusquer et réaliser ce qu’elle porte aussi de positif pour moi ? En atténuant la polarisation en moi je sors de la binarité et je m’autorise, selon les circonstances, à jouer sur toute la gamme des relations à l’argent, sans jugement. Nous prolongeons cette exploration en nous confrontant à nos plafonds de verre, aux parts de nous portant des croyances qui limitent notre expansion en termes revenus, de capital, de succès et de visibilité. Je retiens de ces journées une approche pleine de vigueur et d’efficacité pour débusquer nos parts cachées dans l’ombre de la conscience.
Et nous voilà de nouveau réunis autour de Thomas d’Ansembourg pour nous relier à nos rêves et accueillir tous nos “oui mais”. Nous donnons de l’écoute tout autant à notre élan créateur qu’aux parts de nous porteuses d’objections, comme dans une médiation intérieure, pour nous relier aux besoins des différentes parts de nous et laisser émerger une stratégie qui les considèrent ensemble, plutôt que les opposer. Et nous mesurons combien ce dialogue intérieur nous conduit à la rencontre de nos peurs et nos blessures les plus intimes.
C’est sur cette exploration intime au service de nos élans de vie que se termine notre parcours. Ou presque. Car après la traditionnelle soirée cabaret, qui rythme nos jeudis soirs, nous célébrons le chemin parcouru ensemble. Conscientes et conscients d’avoir vécu une aventure transformatrice extraordinaire nous partageons nos gratitudes à celles et ceux qui ont inspiré et organisé le parcours, aux formateur.ices, à chacune et chacun des participants, plus largement à toutes celles et tous ceux qui l’ont rendu l’aventure possible : les humains de nos entourage bien entendu mais aussi, tout au-delà, le vivant dans la diversité des liens qui nous unissent ! S’exprime alors l’élan de nous organiser pour, à la fois, qu’une nouvelle promotion ait l’occasion de vivre ce parcours et que notre propre groupe poursuive ses explorations. Cette fin est tout autant le début d’une nouvelle aventure !
Benjamin